TRCI-web

TRCI-web

texte original publié dans COR Argentina

Mardi 10 janvier, le gouvernement français a annoncé un projet visant à faire passer l'âge de la retraite de 62 à 64 ans et à exiger 43 années de cotisation à partir de 2027. La colère a explosé dans les rues, avec trois jours massifs de protestation, qui vont se poursuivre.

Le redistributionnisme impérialiste : prendre aux travailleurs pour soutenir les capitalistes

Emmanuel Macron était conscient de l'antipathie que susciterait ce que l'on a appelé en France "la mère de toutes les réformes" et c'est pourquoi il a retardé l'annonce qui était préparée pour décembre. Il tente à tout prix de montrer que cette réforme est dans l'esprit de la justice sociale, en arguant que le système redistributif doit être "équilibré", en faisant cotiser les actifs plus d'années et plus longtemps au cours de leur vie. L'idée n'est pas nouvelle, en 2014 le "socialiste" François Hollande avait déjà fait voter une loi pour augmenter les années de cotisations à partir de 2030, que Macron propose maintenant d'avancer à 2027. Nous avons déjà entendu le FMI appeler à une baisse des pensions en raison du "risque que les gens vivent plus longtemps que prévu" (GFSR 2012).

Le gouvernement défend le projet en affirmant que l'âge de la retraite en France est l'un des plus bas d'Europe. Les mensonges capitalistes ne peuvent plus cacher le soleil avec une main. La vérité est que l'impérialisme français n'échappe pas à la tendance générale de la décadence capitaliste et, plongé dans plus d'une décennie de crise économique, sociale et d’échafaudage institutionnel national et supranational (UE), ajoutée aux conséquences économiques de la pandémie et de la guerre en Ukraine, il met à nu son véritable caractère réactionnaire. Si l'État-providence et la redistribution des richesses en vue de l'équité sociale ont été, dans l'après-guerre, la bannière de cet impérialisme pour dominer, sur l'exploitation des travailleurs de la métropole, des semi-colonies et des colonies, il n'y a maintenant aucun moyen de le maintenir. Macron prétend défendre la redistribution, en s'attaquant aux travailleurs et à leurs conditions de vie, afin de soutenir les capitalistes et sauver leurs profits de la crise. La réponse des travailleurs ne s'est pas fait attendre et les syndicats réagissent en préparant "la mère de toutes les batailles".

19 et 31 janvier, 7 février, les protestations se poursuivent

Macron fait le pari que la réforme des retraites sera adoptée rapidement, mais, pour la faire passer au parlement, il a besoin d'alliances faibles pour l'instant et d'au moins six semaines pour la faire passer. Sinon, il peut prendre un décret, ce qui aggraverait la crise politique au milieu d'un processus de masses, et confrontant la classe ouvrière et le prolétariat industriel. Ces trois premières journées de mobilisations ont dépassé les deux millions de manifestants dans tout le pays, dans ce qui a été jusqu'à présent la journée de pointe du 31 janvier. Mais ce ne sont pas les premières mobilisations de masse auxquelles Macron est confronté ; lors de son précédent mandat, les gilets jaunes ont déclenché un raz-de-marée de manifestations de rue. Ce qui est distinctif cette fois-ci, c'est que le mouvement ouvrier est à nouveau au centre de la scène.

Face à ce phénomène, qui en est venu à être comparé aux luttes historiques de 1995 contre le "plan Juppé" de privatisations, un important processus de politisation et de délibération a lieu au sein de la classe ouvrière. Même si la question de la retraite est loin, une nouvelle génération de travailleurs fait la grève et manifeste parce que le coût de la vie frappe de plus en plus fort dans une puissance impérialiste en déclin. Et il n'y a pas d'amélioration immédiate en vue, bien au contraire. Ce mois-ci, il y aura des augmentations des tarifs du gaz et de l'électricité.

Il est clair que la bureaucratie syndicale qui appelle à l'"unité" lors des journées de protestation et qui dirige les principales centrales syndicales cherchera une issue au sein de l'ordre bourgeois. Toutefois, il n'est pas exclu qu'ils soient débordés. Depuis l'été (en Europe), on assiste à d'importants processus de lutte, notamment dans l'industrie pétrolière et les services de transport. Mais les récentes mobilisations dans l'industrie automobile ont également eu un soutien important, aussi que chez les enseignants et des étudiants de différents niveaux d'enseignement, etc. Cela met à l'ordre du jour la tâche de récupérer les syndicats et d'élargir leurs fonctions, avec un programme de transition qui attaque les bases de l'ordre bourgeois. C'est une perspective à proposer aux centaines de délégués et de militants d'avant-garde qui émergent dans le feu de ces luttes. On doit pousser des Comités d'action dans chaque région, avec des délégués votés dans leurs unités de production, afin de préparer une véritable grève générale, en appelant à la solidarité avec tous les travailleurs de l'UE, des colonies françaises et du prolétariat britannique, qui vient de faire de grandes grèves. Notre objectif ne doit pas s'arrêter à l'arrêt de la réforme de Macron, mais à l'intervention indépendante du prolétariat européen dans la guerre en Ukraine, pour arrêter l'offensive impérialiste de l'OTAN et vaincre la restauration de Poutine.

Pour une direction révolutionnaire

C'est dans ce scénario brûlant que se pose l'urgence de régler la question de la crise de la direction révolutionnaire du prolétariat, non plus pour proposer une issue à la France, mais pour ouvrir une perspective mondiale de renversement du capitalisme décadent.

La gauche française - et par là on veut dire les courants qui n'ont pas été assimilés au régime impérialiste, comme l'ont été le PS et le PC - a traversé crise après crise et en affronte maintenant une autre. Le NPA, un parti "anticapitaliste" qui a été fondé sur la base de différents courants issus du trotskysme centriste de l'après-guerre pour constituer une organisation "large" avec un programme suffisamment lâche pour accueillir diverses lignes politiques en son sein (rappelons qu'à sa fondation, ils ont éliminé la dictature du prolétariat du programme), vient de subir une nouvelle rupture par un secteur disposé à rejoindre la France Insoumise, de l'ancien militant du Parti socialiste et fondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui s'est positionné comme une figure publique électorale de la gauche parlementaire. Malgré cela, diverses tendances, internes ou externes au NPA, envisagent de discuter de la nécessité de créer un parti révolutionnaire.

Sans aucun doute, la question de la direction est essentielle pour que la situation évolue de manière révolutionnaire. C'est pourquoi il est fondamental d'ouvrir une discussion programmatique face à l'ensemble de l'avant-garde ouvrière afin de développer cette perspective. Parmi les débats qui surgissent ces journées-ci, il y a : "comment continuer ? comment gagner ? comment imposer une stratégie ?".

De notre côté, le COR, on veut apporter notre vision. La classe ouvrière ne peut pas attendre que les colonnes capitalistes tombent de leur propre poids, et encore moins les remplacer par de "nouvelles" institutions bourgeoises "démocratiques". Le défi pour le prolétariat et son avant-garde est de mettre en place ses propres institutions pour briser la domination capitaliste. Il est nécessaire de devancer les plans impérialistes - qui, face à l'impossibilité de coopter économiquement, tenteront de le faire politiquement en générant de nouvelles médiations - en brisant la volonté de l'ennemi et, sur cette base, de construire la direction révolutionnaire internationale. Les courants de gauche persistent à considérer le Programme de transition comme un moyen de faire pression sur l'État ou de formuler des exigences à son égard. De cette façon, ils ne pourront pas sortir du fétichisme démocratique et éloigneront l'avant-garde des tâches de préparation des étapes de la dictature du prolétariat. C'est pourquoi le Programme de transition ne vise pas à "désorganiser la bourgeoisie" sur le terrain du régime politique - même s'il intègre des revendications démocratiques - comme le croient les centristes, mais la conception de la désorganisation est dans la production et, à partir de là, se formera une nouvelle direction ouvrière qui pourra prendre en main la tâche de détruire l'État bourgeois et d'instaurer un État de transition avec une économie planifiée.

Notre courant accepte le défi proposé par Trotski : compléter le programme et le mettre en action. Cela implique de collaborer, de récupérer et de complexifier la méthode d'analyse des tendances impérialistes et les tâches des révolutionnaires, pour surmonter la crise de la direction révolutionnaire mondiale et la reconstruction de la Quatrième Internationale. Le Programme de transition est le programme d'action de l'ingérence de l'État ouvrier dans la société capitaliste. Dans cette transition s'inscrit la révolution mondiale et la dictature du prolétariat mondial.

De notre courant, le COR, et le courant international dont ont fait partie, le TRCI, nous réitérons notre appel à tous les courants qui revendiquent la lutte pour la dictature du prolétariat et la refondation de la Quatrième Internationale à préparer une Conférence Internationale pour discuter et mettre en œuvre les tâches que cette période nous impose.

Tuesday, 07 February 2023 10:25

Incendios desenfrenados, tomemos el control

Los incendios de enorme magnitud asola el sur del país, afectando a miles de familias, más de 1200 casas quemadas, ciudades y pueblos, con más de 25 muertos, enormes hectáreas arrasadas completas por la voracidad de las llamas.

El gobierno, reaccionando tarde al naturalizar una “época de incendios”, ha salido a plantear la “alianza público y privada” que otorga manga ancha para que las forestales e inmobiliarias hagan jugosos negocios en las zonas afectadas, lo que muestra una vez más el carácter depredador y anárquico del capitalismo.

Las patronales forestales son las responsables directas o indirectas, por la resequedad del suelo, la expansión de las plantaciones, las medidas de eliminación de plagas, la falta absoluta de medidas de prevención, contención y eliminación de focos de incendio. Sobre las cenizas y los cadáveres volverán a expandir su dominio y a llenar sus suculentas arcas como lo vienen haciendo en las zonas de la V región, ya lo vienen haciendo todos los años en las regiones del sur.

La catástrofe afecta a miles de hogares obreros y de campesinos pobres que se traduce en las pérdidas de sus precarias casas y enseres. La solidaridad obrera mostrada por la población en este tipo de sucesos debe ser el impulso para que los sindicatos planteen un Plan Obrero de Emergencia, que junto con exigir y disponer de todos los recurso para el combate a los incendios y ayuda a los damnificados, contemple un plan de construcción de viviendas (no de cajas de emergencia), la confiscación de los materiales de construcción y la expropiación de los grandes terrenos en manos de privados. Es necesario luchar por un salario de emergencia igual a la canasta familiar de todos los trabajadores ocupados y desocupados. Los sindicatos de la construcción pueden movilizarse para exigir este plan de construcción disponiendo su fuerza de trabajo, asimismo ante la desidia de la patronal forestal, debe impulsarse por los sindicatos de las empresas forestales brigadas de seguridad que impulsen el control obrero de CONAF y de todos los recursos para la prevención y el combate a los incendios.

El gobierno balbucea sobre que esto es producto ora del cambio climático, ora de individuos aislados que hacen un asado en medio del bosque, sobre los que dejarán caer “todo el peso de la ley”. Maniobras distractivas para sacar del foco a las patronales forestales e impulsar la expansión de sus negocios; muestra de ello es el llamado a los ex funcionarios experimentados, experimentados en la prestación de servicios a la burguesía como los ministros de Piñera y Bachelet.

El control obrero de la industria forestal se vuelve de vital importancia para imponer la planificación consciente de la producción, imponiendo como, cuanto, que, donde y para quien se produce.

 

The CELAC summit took place last Tuesday, January 24 in Buenos Aires. It was a summit marked by the crisis of the governments of the countries members of the forum, several political crises against the background of the world crisis, the shadow of economic stagnation and the resurgence of militaristic tendencies as a result of the war in Eastern Europe.

First of all, the summit took a position of complicity with the savage repression of the Boluarte government in Peru, which has already claimed more than 60 fatal victims. Only the Chilean Boric (after having been the first to align himself with Boluarte and US policy) made a very warm condemnation and the Mexican representation sent by AMLO, with equal cynicism, proposed a resolution to free Castillo and put an end to the repression that he knew beforehand was not going to be approved. Meanwhile, the rest of the leaders aligned themselves without protest to the imperialist orientation that tries to close the crisis through the defeat of the spontaneous insurrection, led by the working class and peasant population, through the mechanisms of the established institutions of the Peruvian semi-state. The presence at the Summit of the Peruvian Minister of Foreign Affairs, Ana Maria Gervasi, was repudiated by self-convened Peruvian residents and by the left in an act in which we participated. But to limit oneself to this makes the tree cover the forest: it is only the most brutal and stark expression of a general orientation towards the arms of imperialism on the part of the governments of the region.

Another notable point was the active policy of the Brazilian government, with Lula at its head, to position itself as the leader of a regional order, which would allow it to negotiate with Europe and the US the price of such alignment. For this purpose, CELAC itself is too broad and diffuse an organization, so it first sought the support of the Argentine government in the need to revive UNASUR by rescuing the moribund MERCOSUR. This would make it possible to leave aside the (for these sepoys) uncomfortable Caribbean countries, including Ortega, focusing on the South American "sub-region". The "order and progress" motto has a content: to lean on the US and support Biden's militarist foreign policy. Not for nothing, two of the main discussions of the forum, the alleged single currency SUR and Lacalle Pou's rants, dealt with the problem of China's influence in the region. The other major issue, that of human rights and democracy, aims at using Venezuela as a bargaining chip now that Biden and the White House have been forced to negotiate with Maduro under the pressure of an international energy market strained by the war between Russia and Ukraine.

In a finer detail, the Brazilian Minister of Economy Haddad clearly explained that for the time being the only agreement between Argentina and Brazil that exists is a 365-day financing by official banks to companies of each country for bilateral foreign trade operations. And he was explicit: this will allow Brazilian companies to enter the gas pipeline business, from which, otherwise, they would be inevitably left out by Chinese competition. Massa, his Argentine counterpart, indicated that this mechanism will prevent a further drain on the Central Bank's reserves for a year, probably with the elections in mind. Of course, this is not an integration of abstract "nations", but rather the viability of certain businesses for a handful of Brazilian and Argentine monopolies, associated with the Yankees and the EU.

Lacalle Pou's bravado, based on the defense of democracy and human rights (although not for Peru), does not end up hiding the defense of the Uruguay-China FTA, which is a stone in the shoe of Lula's line. For this reason, Lula readily crossed the Rio de la Plata to try to negotiate the organization of a broader agreement between MERCOSUR as a whole and China. He set the condition of signing beforehand the agreement with the EU, showing not a "Eurocentric" sympathy but to the bourgeois business to which his government responds.

The invitation to the summit to the US government leaves no doubt that this attempt (because for now it is no more than that) of Brazil to place itself as a privileged interlocutor in the negotiation of the regional sub-bourgeoisies with the imperialist master has the support of Biden. The Yankees know what they want, as revealed by the scandalous declarations of the head of the Southern Command, Laura Richardson, on the strategic resources of the region such as lithium, rare earths in general, gold, oil, gas and aquifers. The bilateral negotiations (country by country, not by blocs) that Trump had promoted in his turn not only opened gaps for China to integrate several countries of the region to the Silk Road, but also generated a multiplicity of conflicts and processes of institutional disorder that also impact on the rotten imperialist institutional structures. It is true that China is currently in serious economic problems as a result of the war and the resurgence of the pandemic, but it is evident that Biden follows Trump in this and intends to push back its "strategic competitor" (China) as much as possible, and the Brazilian sub-bourgeoisie is postulated as the main partner in this task. Not without internal contradictions, since we must not forget the seizure of the federal buildings in Brasilia carried out by the Bolsonaristas and with the support of sectors of the armed forces and the bosses.

 

For the United Socialist States of Latin America and the Caribbean

The decadent revival of the 2000s staged by the governments of the region has as its content an attempt to weather the profound decomposition of the Latin American semi-states and their institutions, part of a world situation marked by the general decomposition of the capitalist system in its imperialist phase and the assimilation (increasingly violent) of former workers' states such as Russia and China. The advance of imperialist penetration decomposes the institutions and makes the sui generis Bonapartisms even more farcical. However, the most nefarious role of these "semi-democratic" governments is to give rise to the misleading of the proletariat by their bureaucratic leaderships, which unfortunately have their flank covered by Trotskyist centrism which limits itself to putting forward a democratic line against "the right wing", "anti-fascist" or at most of "anti-imperialist unity" without putting forward a workers program which would allow the proletariat to set itself up as the leader of the oppressed Latin American nations. Thus, the currents of the region like the FT, LIS, UIT, LIT, etc., uncritically raise the slogan "free and sovereign constituent assembly", which the movements in struggle in Peru maintain, and raise the rejection of the "coup" government... in order to defend the supposedly democratic institutions of the country. They see coups opposing democracy to dictatorship everywhere, when in reality the bourgeoisie has not yet taken that course because it counts on the institutions, of course totally collapsed and in crisis, of the semi-states to carry out its maneuvers against the masses and to support its most bloody offensives, exercising the dictatorship of capital. This does not mean that we should not raise the slogan "down Boluarte" in Peru, quite the contrary, but not to go towards a solution within the frameworks of capitalist institutionality, but to impose a workers and peasants government based on the organizations of the workers and the poor people that will impose measures to attack imperialism in the region, expropriating the mining companies and the big landowners, imposing workers' control of the industries and strategic services, calling on the workers' movement throughout the continent, above all in the U.S., to support the struggle against imperialism in the whole region. There is no democracy in Latin America without agrarian revolution and the expropriation of foreign industries and banking. Any monopoly of foreign trade, or currency agreement, or nationalization of banking is a swindle without these measures based on ousting the class enemies from power by imposing the dictatorship of the proletariat. It is clear that the very dynamics of the class struggle based on the economic/social structure of the region will lead to the extension of the revolutionary process to the whole continent, but without a conscious proletarian leadership, it will be the imperialist counterrevolution that will be able to strangle our class. Therefore, we fight for the United Socialist States of Latin America and the Caribbean, preparing a workers internationalist leadership. For this, it is urgent to advance in the reconstruction of the Fourth International. We urgently call on the currents that defend the program of the Dictatorship of the Proletariat to a Latin American conference to discuss the program and the political and organizational measures to advance this objective.

 

COR Chile – LOI Brasil – COR Argentina

 

 

 

Polémica ha causado en la superestructura política burguesa los 13 indultos otorgados por el gobierno de Boric, lo que constituye en primer lugar un reconocimiento de la existencia de la prisión política en Chile, y que sirvió para tranquilizar a los sectores de apruebo dignidad (PC-Frente Amplio) que veían como Boric venía de aprobar el TPP11, alinearse con Dina Boluarte en Perú, etc. Es decir, no teniendo ningún atisbo siquiera de política estatista y reformista, que pudiese reivindicar ante las alas populistas de su militancia. 

De inmediato los sectores de derecha y ultraderecha pusieron el grito en el cielo anunciando acusaciones constitucionales, la Corte Suprema aludiendo a su "independencia de otros poderes", etc de inmediato el gobierno retrocedió sacando la ministra de justicia y un asesor de la confianza de Boric. Ninguna de las estas fracciones burguesas tiene la fuerza para imponer su agenda, que en todo caso coinciden en hacer pagar la crisis sobre los clase trabajadora, ya que solo diferencian en los tiempos y formas.

La burguesía sabe que una política abiertamente reaccionaria puede crispar a las masas y provocar otras insurrecciones como las que hace más de un mes sacuden al Perú, donde incluso han sido tomadas fabricas por trabajadores y comunidades, y se han desarrollado enfrentamientos con las fuerzas policiales. Coinciden todos los gobiernos de la región en su extrema debilidad y crisis, como el de Lula en Brasil.

El gobierno de Boric con esta medida y su actuación muestra claramente su carácter bonapartista, comenzando a jugar el rol asignado por el imperialismo de cerrar procesos y abrir paso a una transición, buscando mantener la casa ordenada. Estos indultos son el subproducto de la lucha que han dado organizaciones y familiares de presos políticos, pero aún quedan presos por liberar; no podemos conformarnos con las maniobras del gobierno de Boric al dar migajas para posar de izquierda.

Para el gobierno se trata de surfear la crisis social que golpea la clase trabajadora y el pueblo, donde los salarios han sido pulverizados. Ya el irrisorio aumento del salario mínimo, pactado y celebrado como un "acuerdo histórico" por la burocracia de la CUT aumentando en un 2,5% (10 mil pesos) mientras el truqueado y manipulado IPC subió un 12,8%. 

Es necesario que los sindicatos desarrollen el control obrero de la producción desarrollando comisiones para determinar la real canasta familiar de la familia obrera y no mediante la burocracia estatal que maquilla los precios. Está y otras medidas para luchar y defender a los que luchan, deben ponerse a la orden del día en un Congreso de delegados de base de la clase trabajadora.

La lucha también debe ser por arrancar de sus cárceles a todos los presos por luchar contra la democracia para ricos.

En eso será clave la organización obrera, por su centralidad en la los procesos de lucha de clases para acaudillar a la nación oprimida.

 

Na tarde de ontem (08 de janeiro), exatamente uma semana após a posse do presidente Lula, bolsonaristas invadiram, ocuparam e destruíram os prédios oficiais (Congresso Nacional, STF e Palácio da Alvorada) na Esplanada dos Ministérios, em Brasília. A ação que estava sendo planejada na semana anterior, pelas redes sociais e aplicativos de mensagens, mobilizou mais de 80 ônibus e cerca de 4 mil bolsonaristas bancados por setores de empresários do comércio varejista, do transporte e do agronegócio, e contou com a conivência do governo do Distrito Federal, Ibaneis Rocha (MDB) e seu Secretário de Segurança e ex-Ministro da Defesa de Bolsonaro, Anderson Torres (União Brasil). Abertamente bolsonaristas, permitiram e facilitaram a entrada dos apoiadores de Bolsonaro à Esplanada, diminuindo o efetivo policial e ordenando que não realizassem nenhuma resistência (os policiais presentes estavam tirando fotos e comprando água de coco).

Longe de ser uma tentativa de golpe de Estado, pois caracterizou-se por uma ação de uma minoria sem a atuação efetiva das Forças Armadas e/ou policiais e sem uma nítida tentativa de mudança ou controle do aparato estatal e destituição do presidente, o episódio é uma clara expressão da decomposição do bonapartismo sui generis em sua relação com o imperialismo e as massas. Ao incorporar e ampliar as Forças Armadas às tarefas do estado, o bolsonarismo ampliou as contradições e, portanto, a crise do estado semicolonial brasileiro. É nessa crise que buscam intervir o bolsonarismo por um lado e o atual governo por outro, reforçando a defesa das instituições do estado democrático de direito.

Nesse sentido, Lula responsabilizou o governo do Distrito Federal e decretou intervenção federal na capital até o final do mês; para isso, designou o assessor do Ministro da Justiça Flávio Dino (PCdoB), Ricardo Cappelli, como interventor federal da Segurança Pública no DF. Na sequência, a Advocacia Geral da União (AGU) solicitou ao STF o pedido de prisão de Torres e durante a madrugada, Alexandre de Moraes, ministro do STF determinou o afastamento de Ibaneis Rocha por 90 dias, além de determinar a prisão e oitiva de todos os bolsonaristas dos ônibus que chegaram à Brasília (que já somam cerca de 1200 prisões no momento de escrita desta nota) e desmonte de todos os acampamentos nos quartéis em todo o território nacional.

A intervenção federal de Lula deve ser ratificada pelo Congresso nas próximas horas, além de receber o apoio do Judiciário. A burguesia nacional, representada pela Federação Brasileira de Bancos (Febraban), Confederação Nacional da Indústria (CNI), Federação das Indústrias do Estado de São Paulo (Fiesp), Confederação Nacional do Comércio de Bens, Serviços e Turismo (CNC), entre outras entidades empresariais, também cobrou “reação firme” contra os atentados ao estado democrático de direito e pela retomada da ordem. Além disso, o imperialismo já deu o recado de que está acompanhando a situação em total e irrestrito apoio à Lula. Deputados estadunidenses do partido democrata também já levantaram a necessidade de extradição Bolsonaro ao Brasil, pressionando o Congresso pelo não abrigo e refúgio em solo estadunidense do ex-presidente brasileiro, numa clara associação deste com os atos de invasão à Esplanada e dessa com a invasão ao Capitólio há exatos dois anos atrás. Governos regionais também saíram na defesa de Lula e sua intervenção contra o que denominaram “atentados golpistas”.

Dessa forma, o governo Lula tem total carta branca para atuar no sentido de reestruturar sua relação com as Forças Armadas e forças auxiliares e com as instituições da democracia burguesa na sua relação com as massas. Desde a sua posse, Lula tem atuado para fortalecer a ideia do estado forte e “acolhedor”. Todas as cerimônias de posse, do presidente e ministros, foram pensadas para transmitir a mensagem de que o estado burguês serve ao povo brasileiro, que os últimos quatro anos foram um problema de má administração desse aparato e que, portanto, é possível que o estado esteja e atue em favor dos interesses da classe trabalhadora. O discurso da “ameaça golpista” tem sido utilizado pelas direções sindicais e políticas reformistas para controlar e calar o movimento operário desde as eleições de 2018. Exemplo mais recente é o ataque sistemático do reformismo às lideranças dos trabalhadores de aplicativos que estão construindo uma greve para o próximo dia 25/01, acusando-os de “bolsonaristas” e de atuarem contra o governo Lula. Fica nítido que as burocracias sindicais atuarão com maior truculência nos próximos anos para controlar o movimento operário e blindar o governo Lula para evitar a “ameaça golpista” ou o crescimento da “extrema direita”.

O centrismo trotskista repete a defesa (equivocada) de atuação “independente” dos trabalhadores contra a “extrema direita” e “golpistas”, assim como o fizeram diante dos bloqueios de rodovias pelos bolsonaristas após resultado das eleições. Defendem assim, de forma mascarada, o respeito às instituições da democracia burguesa e ao governo Lula em última instância. Isso porque abandonaram a ideia de revolução e da ditadura do proletariado, transformando a ideia de “independência de classe” cada vez mais numa possível atuação parlamentar que responda melhor aos interesses dos trabalhadores.

É nesse contexto que são chamados os atos de hoje, dia 09 de janeiro, contra o golpismo. Movimentos sociais e centrais sindicais clamam por uma mobilização em defesa da democracia (burguesa), das instituições do estado burguês e do governo Lula. O centrismo defende a mobilização nas ruas contra o golpismo e a extrema direita. Em resposta à crise do estado e das disputas entre frações da burguesia e pequena burguesia semicolonial, não podemos estar refém de uma política que demanda maior estatismo com intervenção direta do imperialismo.

Dessa forma, repudiamos as medidas intervencionistas de Lula e dos demais poderes do estado. Para os trabalhadores, um poder estatal maior e mais centralizado é prejudicial aos nossos interesses, organização e luta. Não devemos alimentar nenhuma ilusão no estado burguês que é o instrumento de dominação dos nossos inimigos de classe. É preciso denunciar seu invólucro democrático e seu caráter de classe!

É necessária a atuação independente dos trabalhadores nessa crise aberta, com sua pauta e seus interesses. É preciso levantar medidas de autodefesa e assembleias em cada sindicato e central sindical que apontem para um plano de lutas contra o desemprego, contra o aumento da miséria nas condições materiais de vida, pela revogação das reformas que ampliaram a exploração e a retirada de direitos. Somente organizados na defesa das nossas bandeiras históricas será possível enfrentar, não apenas o bolsonarismo como oposição burguesa e pequeno burguesa ao governo, mas o próprio governo Lula, preparando as condições para o enfretamento ao estado burguês em seu conjunto. A única intervenção independente possível para nós, trabalhadores, é a de enfrentamento ao estado burguês e ao imperialismo, e não de seu fortalecimento!

Un incendio de grandes proporciones en la comuna de Viña del Mar, que aún no ha sido controlado en su totalidad, ha afectado a 125 hectáreas dejando 2 muertos, miles de damnificados y más de 500 viviendas siniestradas.

El gobierno de Boric decretó el Estado de Catástrofe y apareció, al igual que lo hiciera Piñera ante las catástrofes, camisa arremangada recorriendo el terreno para las cámaras. La alcaldesa de Viña del Mar, antes que dar solución y recursos, empezó a lanzar campañas de solidaridad para que sea la ayuda de la población la que parche las necesidades sociales y anticiparse a que el municipio sea el que regentee dichas ayudas.

Es sabido que desde la Corte Suprema, así como del propio gobierno, propietarios e inmobiliarias, vienen preparando el terreno legal de los desalojos de las tomas. La explotación forestal de la zona también podría verse beneficiada por le extensión de la explotación hacia zonas protegidas, como ha ocurrido con frecuencia en los incendios forestales del sur. Por ello es que no resultaría nada extraño que el actual incendio haya sido intencional como señalan muchas fuentes.

El hacinamiento y falta de condiciones básicas habitacionales (agua, luz, alcantarillado, etc) es la moneda corriente de cientos de miles de familias que habitan en las periferias de la ciudades. Algo para lo que la burguesía no sólo no pretende darle solución, sino que en la actual crisis económica donde la especulación inmobiliaria está llevando a la parálisis de obras y faenas, incrementa el apetito por ganancias y subsidios estatales de las grandes constructoras y agrava a niveles históricos la falta de vivienda y la precariedad de las condiciones de vida.

Este es el fin del despliegue en terreno del gobierno que, junto con mantener militarizada la zona para evitar saqueos por hambre o sofocar cualquier manifestación de lucha ante la extrema necesidad, busca galvanizar los intereses de grandes grupos económicos, agrarios, forestales, inmobiliarios, etc.

Cientos de organizaciones sociales, estudiantiles y de trabajadores se han puesto a disposición para organizar e impulsar acciones de solidaridad como el levantamiento de centros de acopio o la realización de ollas comunes. Este es un reflejo constante de los trabajadores y el pueblo que sale en ayuda de su clase ante situaciones de este tipo. Bajo la consigna de “sólo el pueblo ayuda al pueblo” se desarrolla esta agitación solidaria. Apoyamos e impulsamos todas estas muestras de solidaridad y pugnamos porque los sindicatos de trabajadores se pongan a la cabeza de las mismas. Sin embargo, no dejamos de advertir que no es con la solidaridad entre los pobres que podamos arribar a una solución para las miles de familias afectadas. Esta perspectiva apuntaría a desarrollar una suerte de mendicidad paraestatal, que pronto puede ser relevada, y con mayores recursos, por las instituciones del aparato estatal para proteger la propiedad privada. Otros plantean la necesidad de impuestos a los ricos para financiar las ayudas, es decir, apuntar a la vieja receta de exigirle al gobierno o al congreso que introduzca reformas impositivas para “redistribuir la riqueza”. Es necesario que intervenga la clase obrera ente la emergencia.

Los sindicatos pueden organizar la solidaridad activa y movilizarse para imponer un Plan Obrero de Emergencia que contemple un plan de construcción de viviendas, la confiscación de los materiales de construcción y la expropiación de los terrenos en manos de privados. Es necesario luchar por un salario de emergencia igual a la canasta familiar de todos los trabajadores ocupados y desocupados. Los sindicatos de la construcción pueden movilizarse para exigir este plan de construcción disponiendo su fuerza de trabajo. Es necesario tomar todo inmueble ocioso, iglesias, casas patronales, etc, para albergar provisoriamente a las familias, levantar comedores comunes con recursos permanentes, etc.

Que la clase obrera y la juventud se pongan a la cabeza de este desafío

Friday, 02 December 2022 13:10

USA: Mid-term elections

Electoral polarization, imperialist consensus

First published in El Impreso #83, December 2022 

There was no red tide on November 8, it was just a small wave. On that day, votes were cast to renew the chambers of the U.S. Congress, in the so-called mid-term elections. The vote was closer than expected, since forecasts predicted that the Republican Party (PR) would win both houses. This was not the case: in the House of Representatives, which was renewed in full, the PR won, but by a small margin, while in the Senate, the Democratic Party (PD) maintained the 50 seats that give it control due to the tie-breaking vote of the vice-president; it could even increase its margin if it wins the ballot for the senator from Georgia in December. There were also gubernatorial elections in 36 states and while the PR won the majority (26 to 24), the PD managed to regain 2 governorships. Voter turnout was relatively high, 65% of the electoral roll, an alarming sign for an imperialist democracy based on the political control of an elite.

The elections, which show an extreme polarization among voters, are taking place on the accelerated erosion of institutions due to the development of the world capitalist crisis, which has not stopped since 2008 and has been deepening due to the pandemic, the inflationary scenario and the shadow of recession. The layoffs in Silicon Valley technology companies in recent weeks are a sign of the times to come. The movements in the streets that tried to be assimilated by the coalition that supported Biden have led to the co-optation of its leadership (Democratic Socialists of America) but it has not been able to stop the mobilizations or the strikes of the so-called Generation U (for Union). The blow to the institutions of imperialist democracy that meant the seizure of the capitol at the exit of the Trump administration has not been closed either, although it is necessary to take note of the defeat of the Trumpist candidates in these mid-term elections. The latter has pushed back "outsiders" like Trump against other, no less right-wing, but more "institutional" wings of his party.

The outcome of the election, with the congressional chambers split, greater balance in the governorships and a muted defeat of Biden and the DP, will probably settle a line of agreements between the party elites. These imperialist consensuses were already shown in the keys of the campaign itself, which synthetically were the economic crisis in the case of the Republicans and the defense of abortion rights on the Democratic side. But the policy of support to Ukraine in the war, a great point of debate in all the elections held this year in different European countries, was not discussed. The fact is that there is a strong imperialist agreement in maintaining Biden's offensive on Russia, and mainly on China, a warlike policy that colors all international relations, but also the domestic policy of each member of the system of states. The acceleration of the assimilation of the former workers' states is clearly the axis not of debate, but of imperialist agreement. And these elections will try to show the need to strengthen the institutions to weld these agreements, with the difficult task of bringing back into the fold of imperialist policy a petty bourgeoisie more and more distant from production, but above all of reconstructing a labor aristocracy capable of sustaining the war policy. All this, on the decline of the productive forces determined by imperialist decomposition.

The task of revolutionaries is to fight for the development of the experiences of class struggle in order to draw from them the best conclusions in the light of the historical experience of our class. It is necessary to regenerate a communist vanguard. That is why the urgency of rebuilding the IV International, for which we propose an international conference of the currents that raise the program of the dictatorship of the proletariat.

 

 

 

 

 

 

Tuesday, 29 November 2022 15:42

NO FUE UN PARO, FUE LOCK OUT PATRONAL

La actuación del gobierno en relación a la movilización de camioneros que involucró el lock out o cierre en carreteras en el país, demostró su carácter bonapartista, apoyándose en el aparato del estado con querellas y aplicación de ley de seguridad del estado para golpear a la fracción burguesa de los camioneros que cerraba las rutas y frenaba la distribución de mercancías.

En esta movilización arrastraban a sectores obreros a lo que la patronal les paga los días de detención, y otras dadivas, muy distinto a cuando los trabajadores efectivamente paralizan por sus interés de clases. Y es que la dirección de este conflicto fue llevada a cabo por las patronales del transporte de diversos gremios grandes, medianas y pequeñas. Su programa reflejaba los interés de clases de estas, se trataba de una disputa de una fracción burguesa (la camionera) por la renta, en lo que dice a rebajar los costes del transporte y condiciones de distribución de mercancías en los contratos con el estado y las patronales de otras ramas, además de pedir mayor contingente policial en determinadas zonas “ rojas”.

Se trataba de aprovechar el clima reaccionario acentuado por el gobierno y arco político burgués que piden mayor reforzamiento del estado para la represión de las luchas obreras, de la juventud, etc. Al gobierno que habla de “ terrorismo” en la Araucanía, que mete presos a luchadores mapuches, que mantienen los estado de excepción, las querellas contra los PP por luchar , que demuestra una y otra vez la sumisión al imperialismo con el TPP11, y la falsedad del gobierno progre, la patronal camionera vio una oportunidad de poder sacarle una tajada al estado en esta pasada. Mientras sectores hipócritas del gobierno, en especial del PC, llamaban a detener al “fascismo”, el gobierno bonapartista hizo equilibrismo entre los distintos sectores burgueses, siendo clave para su definición que la gran patronal de CPC le bajaran el pulgar a la movilización; es por eso que llegaron a un acuerdo primero con los sectores de la CNTC, Fedequinta, etc, manteniéndose los del norte, sur y otras, los que el día ayer sellaron un acuerdo con el gobierno donde ofició de mediador Juan Sutil el jefe de los empresarios locales.

Errados son los planteos de la izquierda que hablan de paro, ya que la dirección de la movilización era de un sector burgués, asimismo su programa donde fueron arrastrados sectores de la burocracia sindical camionera, históricamente apatronada.

Se hace indispensable la lucha por la independencia de clase del proletariado, de sus organizaciones, etc, frente a las patronales y su estado, por eso es indispensable recuperar nuestros sindicatos de las garras de la burocracia, recuperar nuestros métodos de lucha y un programa obrero para enfrentar la crisis.

 

Tuesday, 15 November 2022 06:15

El Nuevo Curso # 32

Descarga el PDF

Uma semana após a divulgação dos resultados do segundo turno das eleições gerais, com a vitória de Lula sobre Bolsonaro para a presidência, a transição de governo começa a se desenhar em meio aos protestos bolsonaristas, disputa sobre o orçamento 2023, negociações e rearranjos parlamentares para construir a governabilidade na democracia burguesa semicolonial brasileira.

Desde que Lula foi liberto da prisão ao final de 2019, o petista já era o candidato definido para as eleições em 2022, quase sem nenhuma oposição dentro do próprio partido. O tempo que se seguiu após sua soltura foi usado para a consolidação da Frente Ampla em torno de seu nome e também para a reconstrução de vínculos entre os petistas e as frações burguesas que haviam participado de seus governos anteriores, mas que abandonaram o Partido dos Trabalhadores devido a lentidão em aprovar o pacote de reformas necessárias para que estas mantivessem ou recuperassem suas margens de lucro.

Os péssimos resultados econômicos do governo Bolsonaro, mesmo com a aplicação e aprofundamento de várias dessas reformas, somado a desastrosa gestão da pandemia, fez com que o governo perdesse força junto à algumas frações da burguesia, em especial a industrial, e fortalecesse ainda mais o “centrão” perante a débil gestão bolsonarista. A derrota eleitoral de Trump nos EUA também foi um duro golpe nesta administração, pois Trump era a principal ligação de Bolsonaro com o imperialismo.

Nessa conjuntura, e com Lula flertando abertamente com os setores mais estreitamente ligados ideologicamente ao bolsonarismo, como as igrejas evangélicas, ao governo restou lançar mão de todo o poderio da máquina estatal na tentativa de reeleição, junto de seu poderoso aparato de produção e disseminação de propaganda e notícias falsas. Bolsonaro retirou dinheiro de setores estratégicos e causou um enorme rombo nas contas, desviando esse dinheiro para o “orçamento secreto”, uma forma de destinar dinheiro público aos parlamentares de sua base para que realizem obras ou atividades de compras de voto junto às suas bases eleitorais. Também ampliou repasses a benefícios sociais, com a apelidada “PEC Kamikaze”, que criou um estado de emergência para manobrar a legislação eleitoral. 

Ainda assim, pela primeira vez na história eleitoral brasileira, um presidente não conseguiu se reeleger. Isso porque o aparato estatal, numa democracia burguesa, é utilizado sempre para manutenção da fração burguesa que ocupa o governo. Bolsonaro não foi exceção à regra; a novidade foi não ter obtido sucesso. Mesmo com o governo lançando mão violentamente de todos esses recursos, a eleição foi vencida pelo candidato petista. A diferença de votos entre os dois candidatos, no 2º turno, foi de 2 milhões. Perdendo por pouco na maior parte das regiões, Lula teve ampla margem de votos a seu favor nos estados da região Nordeste e também venceu, com pouca diferença, em Minas Gerais, 2º maior colégio eleitoral depois de São Paulo. 

Assim que o resultado foi decretado, Biden e Macron logo saíram a parabenizar Lula pela vitória, seguidos de outros líderes do imperialismo mundial e dos governantes de turno da América Latina, demonstrando que o governo Lula servirá bem aos interesses imperialistas na região. Também não demorou muito para que grande parte da base bolsonarista já desembarcasse de seu governo, acenando para o próximo governo a gerenciar seus negócios. O governador eleito por São Paulo, aliado de Bolsonaro, Tarcísio de Freitas (Republicanos), logo manifestou o interesse em colaborar com o governo federal. As igrejas evangélicas, que foram o principal sustentáculo ideológico do bolsonarismo nas periferias, já se pronunciaram, através de líderes como Silas Malafaia e Edir Macedo, que os resultados das eleições burguesas devem ser reconhecidos e respeitados, Edir Macedo, líder da Igreja Universal, chegou a afirmar que o PT deve ser perdoado pelos seus erros. O “centrão” parlamentar também deu as boas vindas ao novo governo, com figuras como Rodrigo Maia (ex-presidente da Câmara dos deputados) e Arthur Lira (atual presidente da Câmara), congratulando o novo/velho presidente e iniciando a negociação de cargos para apoiar o governo petista.

Por fim, restou o desespero da pequena burguesia e de alguns empresários bolsonaristas “radicalizados” pela máquina de profusão de “fake news” de Bolsonaro. Crentes de que houve alguma espécie de trapaça no processo eleitoral, e que seu presidente Jair Bolsonaro seja o vencedor de fato, se lançaram a ocupar avenidas e estradas em protesto, desejando de alguma forma reverter os resultados da eleição. Anseiam por uma recontagem de votos e também apelam às Forças Armadas para que garantam a ordem pelas armas. Tão embriagados estão em seu delírio, que não se deram conta que o próprio imperialismo já vinha há tempos sinalizando que Bolsonaro não serve mais aos seus interesses e portanto não há a mínima hipótese de uma ação nesse sentido. O próprio vice de Bolsonaro, o Gal. Hamilton Mourão tentou acalmar os ânimos dos manifestantes, que apelam às Forças Armadas por uma intervenção, afirmando que tal ação colocaria o Brasil em uma “situação difícil perante a comunidade internacional” e que a resistência ao governo Lula deve ser realizada de forma política.

Diante dos fechamentos de rodovias por caminhoneiros, empresários e pequena burguesia bolsonarista, as organizações centristas defendem a intervenção “independente” do proletariado para desobstrução das mesmas e a autodefesa como política às manifestações e atos de cunho fascista, pelo respeito à democracia e ao resultado eleitoral. Chega a ser um escárnio afirmar que a intervenção proletária em defesa da democracia (burguesa) ou do respeito ao resultado eleitoral, logo após ter defendido a participação nas eleições e o voto em Lula, seja uma política independente de classe. Ainda mais quando o fechamento de vias é uma das formas de manifestação e luta operária, pois impede a circulação de mercadorias e atinge a produção, junto com as ocupações de fábricas, locais de trabalho e estudo. Se a pequena burguesia faz uso dos métodos de luta históricos da classe operária para defender os interesses de uma fração da burguesia, é necessário que os trabalhadores imponham seus interesses e levantem suas bandeiras de classe em contraposição política e não atacando o método em si. 

 A população pobre, trabalhadores e torcedores organizados demonstraram que a ação direta contra os bloqueios bolsonaristas deve ocorrer e estar relacionada aos seus interesses, como a sua própria circulação e defesa contra os ataques covardes. Contudo, não é tarefa da classe trabalhadora garantir a circulação e a reprodução do capital, sendo essa garantia geralmente exercida pelo braço repressor do estado burguês, que é a polícia. Tanto que não demorou nem um dia para que o poder judiciário e os governos estaduais determinassem o desbloqueio das vias, inclusive com o uso da força, e que o próprio Bolsonaro tivesse que dar as caras para dizer que o bloqueio de rodovias é “coisa da esquerda”, solicitando que os manifestantes utilizassem outros métodos. Isolado e apesar de não reconhecer formalmente a vitória de Lula, Bolsonaro não tem se colocado à frente destas manifestações, limitando-se a fazer declarações dúbias sobre o respeito ao processo de transição e a legitimidade dos protestos que questionam o resultado.

O processo de transição iniciou-se oficialmente com a nomeação de Geraldo Alckmin, vice de Lula, pelo Ministro da Casa Civil, Ciro Nogueira, mediante suposições sobre o tamanho do rombo nos cofres públicos que será deixado pelo atual governo. Henrique Meirelles, ex-presidente do Banco Central e ex-ministro da Fazenda dos governos petistas e cogitado pelo mercado para ser o Ministro da Economia do novo governo, declarou que o rombo estimado por organizações independentes é três vezes maior do que o declarado pelo governo, aproximando-se de R$400 bilhões. Com isso, defende a flexibilização fiscal para o início do mandato e uma reforma administrativa “bem feita”. Alckmin já negocia com o relator do orçamento, Marcelo Castro (MDB), uma PEC “da Transição” para retirar do teto de gastos, as despesas “inadiáveis” e para as quais não há recursos disponíveis para o próximo ano, as quais incluem as promessas de campanha de Lula, como a manutenção do auxílio de R$600, recursos para merenda escolar, reajuste do salário mínimo, receitas para programa de saúde como o Farmácia Popular, dentre outros.

A política independente da classe trabalhadora, com a defesa de nossas pautas, em si mesma, é a contraposição e o enfrentamento direto não só contra as manifestações da pequena burguesia bolsonarista, mas principalmente contra a política do estado burguês em sua crise histórica que, sob qualquer governo de turno, avançará sobre a nossa classe. Está posto que, com o brutal endividamento público, com a queda histórica da produtividade e do investimento, o governo Lula, aliado com a burguesia, deverá aprofundar as reformas que impõem uma relação maior de exploração do capital sobre o trabalho, sob a total conivência das direções que blindarão o governo como forma de defesa da “democracia”. Ao defender a intervenção proletária em respeito à democracia e ao resultado das eleições, as direções políticas e sindicais dão carta branca ao governo Lula para fazer a transição com o governo Bolsonaro sem maiores incômodos. 

É preciso, portanto, levantar em cada sindicato e organização estudantil a necessidade de realização de assembleias que exijam das centrais sindicais a realização de um congresso de delegados eleitos pela base para a construção de um plano operário de saída da crise e de enfrentamento aos ataques; que coloque abaixo as reformas trabalhista, previdenciária, educativa e administrativa; que levante a luta pela escala móvel de horas e salários e a necessidade de expropriação dos expropriadores. É necessário também que, a partir de nossas estruturas, organizemos a autodefesa contra os ataques proto fascistas da pequena burguesia bolsonarista e, principalmente, contra o braço armado do estado burguês.