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Friday, 17 June 2022 08:52

Boletín El Nuevo Curso #30

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POUR RÉORGANISER LES COURANTS TROTSKYISTES QUI SE RÉCLAMENT ENCORE DE LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT

La situation mondiale place les travailleurs face aux conséquences de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de la crise économique, politique et sociale. Nous assistons à des processus inflationnistes mondiaux et à une augmentation des prix des denrées alimentaires et de l'énergie à la suite de la guerre et des sanctions économiques imposées par l'impérialisme contre la Russie de Poutine. Cela se combine avec des crises de la dette dans les pays semi-coloniaux et des attaques contre le mouvement ouvrier. Tous ces facteurs frappent durement les conditions de vie de notre classe.

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine se développe au milieu d'une décomposition de l'impérialisme et d'un processus d'assimilation des anciens Etats ouvriers. L'impérialisme américain tente de reconquérir l'hégémonie mondiale, montrant sa faiblesse historique, tandis que les bureaucraties à la tête des anciens États ouvriers de Russie et de Chine tentent de maintenir la place qu'elles ont conquise au sein du système capitaliste en crise.

La soi-disant "opération spéciale" menée par le gouvernement de Poutine contre l'Ukraine envahit depuis plus de deux mois maintenant, essayant d'imposer par la force militaire les conditions d'un nouveau statu quo sur la scène mondiale, après la chute du mur de Berlin et le démembrement de l'URSS.

Pendant ce temps, l'OTAN utilise ce conflit de guerre pour accélérer le processus d'assimilation des anciens États ouvriers, essayant de leur imposer des conditions à caractère semi-colonial. Ainsi, sur le territoire ukrainien, se définissent des processus historiques inachevés, nécessaires à la survie du système capitaliste.

Comme il ne pouvait en être autrement, l'assimilation des anciens Etats ouvriers se pose dans l'arène mondiale et non dans les particularités de chaque pays. C'est pourquoi nous soutenons l'unité révolutionnaire du prolétariat ukrainien et russe contre leurs gouvernements actuels, contre cette guerre qui ne défend aucun de nos intérêts de classe.

Pour que l'internationalisme se développe, il faut avant tout reconstruire la Quatrième Internationale, donner une direction révolutionnaire aux masses ouvrières qui traversent ce processus historique, régénérer une avant-garde ouvrière qui puisse donner une perspective marxiste au prolétariat mondial.

Nous appelons à une conférence internationale les courants trotskystes qui revendiquent encore la dictature du prolétariat, affirmant que la tactique pour tenter de résoudre la crise de la direction révolutionnaire doit toujours être internationaliste, puisque même dans l'intervention de nos courants dans chaque pays, nous doit commencer, dans un effort maximal, par le soutien et le développement de nos tâches centrales, orientées pour promouvoir le réveil de la révolution dans tous les pays. C'est le mécanisme pour éviter de tomber dans les particularismes et les adaptations aux institutions bourgeoises.

La nécessité de concrétiser cette Conférence internationale est d'ouvrir un débat au sein des organisations trotskystes, sur l'importance de la construction du parti mondial et de ses sections nationales à l'heure où prévalent les idées de mouvements ou de coalitions électorales, qui entrent alors en crise, comme on le voit par exemple avec le PSOL du Brésil et son soutien à Lula, ou le NPA de France et sa campagne en commun avec la France Insoumise de Melenchon.

Ouvrir ce débat au militantisme et aux camarades que nous influençons nous permettra de pouvoir intervenir dans ce scénario mondial, dans une perspective marxiste.

Pour l'unité internationaliste des travailleurs contre l'impérialisme et l'OTAN. Pour l'expulsion des troupes russes d'Ukraine !

 

COR Chili - LOI Brésil - COR Argentine

 

 

 

TO REORGANIZE THE TROTSKYIST CURRENTS THAT STILL CLAIM THE DICTATORSHIP OF THE PROLETARIAT

The world situation finds us workers facing the consequences of the pandemic, the war in Ukraine and the economic, political and social crisis.  We are witnessing worldwide inflationary processes and an increase in food and energy prices as a result of the war and the economic sanctions pushed by imperialism against Putin's Russia. This is combined with debt crises in the semicolonial countries and attacks on the labor movement. All these factors are hitting hard at the living conditions of our class.

The conflict between Russia and Ukraine is developing in the midst of a decomposition of imperialism and a process of assimilation of the former workers' states. American imperialism is trying to regain world hegemony, showing its historical weakness, while the bureaucracies at the head of the former workers' states of Russia and China are trying to maintain the place they have conquered within the capitalist system in crisis.

The so-called "Special Operation" led by Putin’s government against Ukraine has been invading for more than two months now, trying to impose by military force the conditions of a new status quo on the world stage, after the fall of the Berlin Wall and the dismemberment of the USSR.

Meanwhile, NATO uses this war conflict to accelerate the process of assimilation of the former workers' states, trying to impose on them conditions of a semi-colonial character. Thus, in the Ukrainian territory unfinished historical processes are being defined, in the need of survival of the capitalist system.

As it could not be otherwise, the assimilation of the former workers states is posed in the world arena and not in the particularities of each country.  That is why we support the revolutionary unity of the Ukrainian and Russian proletariat against their current governments, against this war that does not defend any of our interests as a class.

For internationalism to develop it is of first order the reconstruction of the Fourth International, to provide a revolutionary leadership to the working masses that are going through this historic process, to regenerate a workers vanguard that can give a Marxist perspective to the world proletariat.

We call to an International Conference to the Trotskyist currents that still claim the dictatorship of the proletariat, maintaining that the tactics to try to solve the crisis of revolutionary leadership must always be internationalist, since even in the intervention of our currents in each country, we must start, in a maximum effort, from the support and development of our central tasks, oriented to promote the awakening of the revolution in all countries. This is the mechanism to avoid falling into particularisms and adaptations to bourgeois institutions.

The need to materialize this International Conference is to open a debate within the Trotskyist organizations, on the importance of the construction of the world party and its national sections at a time when the ideas of movements or electoral coalitions prevail, which then enter into crisis, as we see for example with the PSOL of Brazil and its support to Lula, or the NPA of France and its campaign in common with Melenchon’s France Insoumise.

Opening this debate to the militancy and to the comrades we influence will allow us to be able to intervene in this world scenario, from a Marxist perspective.

For the internationalist unity of the workers against imperialism and NATO. For the expulsion of the Russian troops from Ukraine!

 

COR Chile - LOI Brazil - COR Argentina

 

Monday, 16 May 2022 07:21

Folleto Juventud de la COR #1

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Los trabajadores subcontratados de ENAP de la región del BioBio, agrupados en Fenatrasub, llevan una semana de movilización paralizando parcialmente la refinería en Huelén y afectando el terminal marítimo de San Vicente.

Reclaman a la gerencia de ENAP la puesta inmediata de una “mesa de trabajo” con el fin de abordar la situación de los trabajadores subcontratados, en particular las amplias diferencias de salarios con los trabajadores de planta.

Desde la gerencia de ENAP se han negado a establecer el diálogo y han culpabilizado a los trabajadores de un potencial desabastecimiento de combustible en el país. Estas declaraciones las realizaron en el momento en que el bloqueo y lock out de las patronales camioneras, orquestado y concertado por los grupos económicos como la CMPC (grupo cómplice de la dictadura en el asesinato y desaparición de luchadores obreros y campesinos), iniciaban un lock out patronal de las plantas de celulosa, exigiendo “mayor seguridad”, es decir, una mayor represión y presencia policial y militar.

El gobierno de Boric, solícito con el chantaje patronal, posando de no abandonar su discurso “progresista” de levantar el Estado de excepción, sacó de la galera un “estado intermedio”. Mayor presencia de carabineros en las ciudades y presencia militar en las rutas, con vigilancia de drones, etc, etc. Una política represiva de continuidad, como se vio en el pasado día del trabajador donde la represión y el amparo de bandas lúmpenes, terminaron hiriendo de bala a manifestantes, quedando Francisca en estado de extrema gravedad, lo que se suma a la represión sistemática hacia los estudiantes, a las luchas por las liberación de los presos y el asesinato por bandas armadas de un comunero mapuche en la toma de un fundo en la zona sur.

Pretendiendo amedrentar al boicot camionero, Boric, puso en la misma bolsa a los trabajadores subcontratados de Enap, amenazando con la intervención represiva y la aplicación de la ley de seguridad del Estado.

Ante la impopularidad de la escalada patronal camionera-forestal, éstos decidieron retroceder y desmovilizar a sus huestes a sueldo.

Mientras tanto los trabajadores se han mantenido firmes en su lucha pese a estas amenazas y amedrentamientos, y en boca de sus dirigentes esperan que este gobierno cumpla la promesa de que estaría del lado del pueblo.

Diversos diputados y personeros de gobierno se han expresado apoyando la lucha de los trabajadores subcontratados y hasta han exigido la renuncia del gerente de ENAP. Eso sí, el tono ha estado marcado por los llamados a deponer la movilización. Como lo hizo Norberto Díaz, ex vicepresidente de la CUT y presidente de la Federación de trabajadores de ENAP, diciendo que “La lucha laboral es legítima, pero nada justifica que se ponga en riesgo el abastecimiento de hospitales, servicios públicos, cuarteles de Bomberos y consumidores en general”.

Y es que una cosa es “lidiar” con el boicot y lock out de una patronal que calculará costos y beneficios, descargando los primeros sobre las espaladas de los trabajadores y otra muy distinta es cuando se pone en acción la clase obrera que puede paralizar toda la producción capitalista donde reside el poder de la burguesía.

Desde distintas organizaciones sindicales han manifestado su apoyo a las medidas como algunos sindicatos de planta de ENAP Bio Bio, así como desde sindicatos portuarios y otros. Es importante extender esta lucha a nivel nacional de todos los trabajadores subcontratados de ENAP, colocando como norte el pase a planta de todos los trabajadores, siendo absorbidos por la mandante y ajustando la escala salarial al costo de la canasta familiar, sin depositar una gota de apoyo en los patrones “pymes” de las contratistas que esperan, frotándose las manos, que les mejoren los contratos para cortar su tajada y mantener a los trabajadores en la misma situación de miseria.

Es preciso avanzar hacia el control obrero de esta rama estratégica para la producción del país para controlar la producción, distribución, abastecimientos y precios de producción, que hoy amenaza a la población con especulación y racionamientos energéticos.

Todos por el triunfo de los trabajadores subcontratados de ENAP

Tuesday, 03 May 2022 23:07

Lúmpenes armados, el nuevo protocolo

El domingo 1 de mayo asistimos de principio a fin a la convocatoria a marcha y acto de la Central Clasista de Trabajadores en conmemoración del día internacional de la nuestra clase.

Como era de esperarse, a diferencia del acto oficial de la CUT donde desfilaron parlamentarios, convencionales y personeros de gobierno, al igual que en los gobiernos de Piñera y Bachelet, la represión no se hizo esperar asediando a los manifestantes ni bien comenzada la marcha con guanacos, zorrinos y piquetes de detención

En las postrimerías del acto, un grupo de lúmpenes, llamados “vendedores ambulantes” por la prensa burguesa, comenzó a amedrentar con palos y armas de fuego disparando contra los manifestantes. De esta acción resultaron al menos 4 personas heridas de bala, entre ellas Francisca Sandoval, periodista del Señal 3 La Victoria, cuyo estado es reservado y de extrema gravedad. Diversos registros audiovisuales dan cuenta de la coordinación, protección y acompañamiento de carabineros de estos elementos descompuestos, vale decir, de la misma categoría de lúmpenes aunque sin uniforme.

El gobierno y sus personeros comenzaron a darse vueltas sobre sí mismos, repudiando “enfrentamientos” y preocupándose por los “comerciantes” del barrio Meiggs. Pese a toda la evidencia disponible, demoran en detener a un par de estos individuos para finalmente, por medio de la justicia, la fiscalía y el ministerio del interior, les pareciera excesiva la “prisión preventiva” por lo que les otorgaron el beneficio de la prisión domiciliaria, quedando sólo uno detenido y protegido por la fuerza policial. Un pequeño contraste con los presos por luchar quienes llevan más de 2 años detenidos por montajes policiales, hacer una barricada o directamente condenados, como Felipe Santana condenado a 7 años de cárcel por quemar una banca de la catedral de Puerto Montt. Una muestra evidente del carácter de clase burgués de la justicia, el ministerio público y del propio ejecutivo.

Los militantes PC y FA que aún posan de estar “con el pueblo” salen a hablar de que carabineros “se mandan solos” que la institución estaría tomada por “poderes facticos” y toda una gran variedad de estupideces por el estilo. Por ello es que recurrieron a la PDI a que desarrolle las investigaciones como si esta institución no tuviera el mismo prontuario y actividad que el resto de los aparatos represivos, con expertos en montajes para condenar a luchadores, infiltración de provocadores, colocación de pruebas falsas, encubrimiento de ejecuciones, etc, etc. Baste recordar la confianza depositada y el rol que cumplió esta institución putrefacta en el asesinato del dirigente sindical de chilectra Juan Pablo Jiménez en el 2013, que determinó que lo mató una “bala loca”.

Pero éste no es un hecho aislado. Ya en la primera marcha estudiantil que enfrentara al gobierno de Boric, carabineros arrinconó con la represión a los estudiantes hacia el mismo sector donde fueron agredidos por este tipo de despojos humanos quedando un estudiante herido de gravedad. En dicha ocasión también se registra la coordinación con carabineros. Posterior a este hecho en una reciente marcha de secundarios en lucha, una pareja de provocadores con cuchillos en mano amedrentan y hieren a un joven, siendo éstos rescatados por los carros blindados cuando la movilización los encaraba.

Ya en países como Colombia, donde las víctimas de disparos de bandas paramilitares se cuentan por cientos, es común el uso de parte del Estado burgués de estos grupos comandados para asesinar a luchadores sociales y líderes sindicales.

El continuo respaldo y celebraciones a carabineros de parte del gobierno, la continuidad de su alto mando, la operación de lavado de cara progre (con sus escuadrones paritarios), el reforzamiento presupuestario, el aumento de dotación y pertrechos represivos en la zona sur, etc, demuestran de modo fehaciente que este gobierno, al servicio de la burguesía y el imperialismo, necesita de la esencia represiva del aparato de estado para mantener la dominación de clase.

No se trata ni de reformar, ni refundar esta institución, es preciso pelear por su disolución que impondremos por medio de la lucha de clases.

También es necesario levantar comités de autodefensa para preservar la integridad de los que luchan, repeler y derrotar la acción concertada de fuerzas represivas y sus elementos auxiliares.

No se puede confiar ni un milímetro en que el aparato burocrático del estado podrá dar una respuesta al reclamo de justicia. Ya lo hemos visto en la impunidad que abundan en los casos de muertos, mutilados y lesionados del 18-O, así como en los crímenes de decenas de luchadores asesinados en “democracia” y miles de muertos y desaparecidos durante la dictadura.

Es menester impulsar una comisión investigadora independiente de todo organismo estatal encabezada por la Señal 3 La Victoria, familiares y organizaciones obreras para esclarecer los hechos y convocar a la lucha por conquistar la justicia, la que no vendrá de la mano de esta democracia para ricos.

Sunday, 01 May 2022 17:32

El Nuevo Curso #29

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Thursday, 07 April 2022 22:05

TRFI International Journal #2

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El pasado 11 de marzo asumió el gobierno de Boric dándose un “baño de masas”, no tan numerosas como cuando amplios sectores salieron a festinar la derrota electoral del candidato ultraderechista, más bien un cúmulo de expresiones heterogéneas donde la algarabía por el inicio de un “nuevo Chile” era condimentado por una cruenta represión de los pacos (ahora de Boric) contra los que exigían la libertad de los presos por luchar. Al día posterior retiraron 139 querellas por ley de seguridad del estado contra los presos políticos, cuyo efecto es absolutamente nulo ya que a nadie dejará en libertar, a lo sumo disminuirá la potencial condena en algún caso aislado. En un gobierno esmerado en la producción de los simbolismos culturales o identitarios, es bien simbólico que la encargada de liderar el “tema de los presos políticos”, Camila Barros, sea la que envió a al profesor Roberto Campos a la cárcel por atentar contra un torniquete del metro el mismo 18 de Octubre de 2019.

No tardó Boric en llamar a terminar con las “actividades delictuales” de los viernes en “plaza Italia” en alusión a las persistentes manifestaciones dando luz verde a la continuidad de la represión. Lo que no es de extrañar de un gobierno integrado por el PC que intentará aislar y liquidar cualquier expresión crítica que surja “por izquierda”. Eso sí, felicitó emocionado contar con “escuadrones paritarios” de represión (de pacas y pacos) que darán el sello “feminista” al gobierno al garantizar el orden en la democracia semicolonial.

En el mismo sentido dio continuidad al Estado de Excepción en el norte del país con el fin de atacar el “problema migratorio” de cientos de miles de familias trabajadoras que emprendieron rumbo hacia el “oasis” chileno que las acoge a punta de fusiles.

La expresidenta del colegio médico devenida en ministra del interior, que se autopostula como la “madre de Chile”, fue recibida a balazos cuando trató de ingresar a la comunidad mapuche de Temucuicui con una comitiva de autos blindados, carabineros y servicios de inteligencia. Evidentemente el “baño de masas” recibido unos días atrás, así como los saludos en lengua mapuche, no fueron suficientes para seducir a los jóvenes, trabajadores y campesinos mapuches que, asediados en una zona militarizada por décadas, requieren llevar adelante una profunda y extensa revolución agraria que lideren los trabajadores forestales cuestionando la propiedad privada de los medios de producción.

La incorporación y cuoteo de cargos estatales con los viejos personeros de la concertación deja en calma a la burguesía, como el ministro de hacienda Mario Marcel, un ejecutor eficiente de políticas del imperialismo como la regla del superávit estructural, quien promete sostener la reducción del 20% del gasto público así como limitar la reforma tributaria a subir algunos puntos al impuesto a las ganancias, sin afectar por supuesto a las 7 familias que regentean Chile que casi triplicaron sus ganancias durante la pandemia.

Prometen ingresar al congreso como parte de su promesa de campaña el proyecto de salario mínimo de$ 400 mil, digamos que el salario medio que hoy reciben las familias trabajadoras y que no llega ni a la mitad de una canasta familiar, el que será absorbido por la creciente inflación. Eso sí, muy probablemente el proyecto venga acompañado con algunos subsidios para ir en ayuda de las pobres “pymes” emprendedoras, de los pequeños explotadores que abundan en las grandes empresas donde el los niveles de subcontratación llegan al 70%.

La reforma laboral que tienen en carpeta apunta a la reducción de la jornada laboral de 45 a 40 hs semanales, algo que despierta sin dudas expectativas entre los trabajadores. Sin embargo los empresarios ya están imponiendo distintas formas de “jornadas excepcionales” para que las 40 hs no signifique trabajar de lunes a viernes, sino que imponer la flexibilización laboral con jornadas que alternen descansos entre semana y cambios de turno alternados. Al mismo tiempo aprovecharán estos cambios para reducir los salarios por medio de la rotación, aprovechando el extenso ejército de reserva, incluida la mano de obra barata a que destinan al trabajador inmigrante. Los trabajadores debemos organizarnos e impulsar un Congreso de delegados de base de toda la clase trabajadora para levantar un plan de lucha e impedir este ataque en curso contra nuestra jornada y salario imponiendo el control obrero en las empresas y luchando por la escala móvil de horas de trabajo y salario.

Una última referencia la podemos dar a la Convención Constitucional que, en sintonía con el actual gobierno, se encuentra entrampada en las definiciones semánticas de Estado, aunque ya zanjó el “derecho a la propiedad privada” para dar “seguridad jurídica” a las empresas imperialistas. Tratarán de sacar el nuevo texto constitucional lo antes posible para hacer que su aprobación sea como una suerte de plebiscito del nuevo gobierno. “Sanar las heridas del estallido” en palabras de Boric, no significa otra cosa que terminar de asentar el desvío de la semiinsurrección de Octubre del 19, en una operación de maquillaje al aparato burocrático militar que sostiene la dominación del capital y el imperialismo.

Bregamos porque el activismo y la izquierda revolucionaria puedan recapacitar de su política de seguidismo y exigencia al actual gobierno y nos demos a la tarea de impulsar una política de independencia de clase hacia la conquista de un gobierno obrero, sobre las ruinas del semiestado capitalistas.

 

Artículo publicado en "El Impreso #80", Periódico de la Corriente Obrera Revolucionaria de Argentina, próximamente en www.cor-digital.org

Russian troops out of Ukraine. For the internationalist unity of the proletariat against NATO imperialism

March 7th, 2022

The so-called "Special Operation" of Putin's government against Ukraine has already been going on for 12 days, trying to impose by military force the conditions of a new status quo on the world scene after the fall of the Berlin Wall and the dismemberment of the USSR.

Meanwhile NATO uses this war conflict to accelerate the process of assimilation of the former workers' states, trying to impose semi-colonial conditions on them. Therefore, in the Ukrainian territory unfinished historical processes are being defined, in the necessity of survival of the capitalist system.

Of course, the assimilation of the former workers’ states was going to be raised in the world arena and not in the particularities of each country.  That is why it demands of revolutionaries to devote themselves to the urgent task of regrouping the forces to develop a revolutionary leadership, which in this epoch is the reconstruction of the Fourth International, to regenerate a worker’s vanguard that can give a Marxist perspective to the world proletariat before the scenarios of war to which the imperialist countries and the Bonapartist and restorationist leaderships of the former workers’ states are leading us.

Putin brought the ghost of Lenin to the war scenario, accusing the revolutionary of being responsible for Ukraine having ideas of an independent nation, when it should always have been part of greater Russia. We must remember that it was the leadership of the Russian revolution that innovated with the state form of the dictatorship of the international proletariat, what they called Federation, and from there it was proposed to Ukraine self-determination for them to choose how to relate to the open revolutionary process. The Ukrainian population decided to join the Federation of Soviet Republics and that historical milestone showed the superiority of a conscious leadership against the policies of imperialism of annexations and colonialism reigning. It is that part of history that they do not want to tell in this situation, it is that ghost that they try to hide and it is precisely from where we revolutionaries must start to deploy our policies, from the most advanced that our class has given, as were the federations. That is why we support the revolutionary unity of the Ukrainian and Russian proletariat against their current governments.

Lenin maintained before the First World War, at times in solitude, that it was necessary to convert the war into civil war against their governments. With that line he succeeded in convincing a large part of the revolutionaries and it was one of the most outstanding military tactics of the imperialist epoch. However, in this situation of Russia's invasion of Ukraine we must rethink military tactics, since it is an unprecedented event in history that former workers’ states in the process of assimilation to capitalism go to war. The class dynamics of these transitional formations is different from that of the consolidated bourgeois states. We must raise "Russian troops out of Ukraine" and the need to confront the government of Russia and Ukraine with a proletarian insurrection that destroys the process of capitalist restoration underway. This insurrection must be inscribed within the tactic of revolutionary war, as Lenin posed, in the task of this being part of the complementary revolutions defined by Trotsky, to prevent the processes of assimilation to the capitalist system.

We maintain that the workers of Ukraine must defend the factories and their organizations with arms in hand, that is to say, they must form a proletarian leadership against the invasion. And the Russian workers must impose workers' methods to stop the invasion and join the Ukrainian proletariat in the need to turn this war into a revolutionary war. It is evident that these tasks cannot be carried out alone, for that the world proletariat must come to their aid, mainly the proletariat of the countries that make up NATO, and in the heat of these class struggles we must rebuild our international leadership which is none other than the IV International.

For an urgent international conference with the currents that still raise the need for the dictatorship of the proletariat where we advance in internationalist actions.

 

COR Chile - LOI Brasil - COR Argentina